Les politiques migratoire et d’asile telles qu’elles sont menées en Europe révèlent une tension entre nécessité de coopérer et volonté de préserver les intérêts nationaux. Portant sur deux phases distinctes, qui s’articulent autour de l’été 2015, cet article analyse la manière dont la France et l’Allemagne ont géré une telle tension. Il se penche sur la dimension bilatérale de leur relation et son impact dans le contexte européen, pour définir les critères d’une coopération franco-allemande réussie.