La Suisse a dirigé l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) au long de l’année 2014, qui a en particulier été marquée par la révolution ukrainienne ayant chassé du pouvoir le président Ianoukovitch, suivie d’un bouleversement géopolitique de grande ampleur dans la région. L’activisme important dont a fait preuve la présidence helvète a permis à l’OSCE de jouer un rôle important sur trois sujets : l’organisation d’élections suite à la révolution, le respect de l’intégrité territoriale ukrainienne et la garantie des droits humains dans ce contexte troublé. Si les moyens de l’OSCE sont limités, il faut lui savoir gré d’avoir su les utiliser efficacement : sans avoir bien entendu réglé la situation, l’Organisation a sans doute contribué à maintenir un précieux dialogue, en particulier entre la Russie et l’Occident.